Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/248

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 COMTE ouvre la porte et recule.

C’est Suzanne !


Scène xx

XVII.


LA COMTESSE, LE COMTE, SUZANNE.
SUZANNE sort en riant.

Je le tuerai, je le tuerai. Tuez-le donc ce méchant Page !

LE COMTE à part.

Ah quelle école ! (regardant la Comtesse qui est restée stupéfaite.) Et
vous aussi ? vous jouez l’étonnement ?… Mais peut-être elle n’y est pas
seule. (il entre.)


Scène xx

XVIII.


LA COMTESSE assise, SUZANNE.
SUZANNE accourt à sa maîtresse.

Remettez-vous, Madame, il est bien loin, il a fait un saut….

LA COMTESSE.

Ah, Suzon, je suis morte.


Scène xx

XIX.


LA COMTESSE assise, SUZANNE, LE COMTE.
LE COMTE sort du cabinet d’un air confus. Après un court silence.

Il n’y a personne, et pour le coup j’ai tort.--Madame… vous jouez fort
bien la comédie.