Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/357

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 fort.

Non, non.

(Tous se mettent à genoux, excepté Brid’oison.)

LE COMTE, hors de lui.

Y suffiez-vous un cent !


Scène xx

XIX et dernière.


TOUS LES ACTEURS PRÉCÉDENS, LA COMTESSE sort de l’autre pavillon.
LA COMTESSE se jette à genoux.

Au moins je ferai nombre.

LE COMTE regardant la Comtesse et Suzanne.

Ah, qu’est-ce que je vois !

BRID’OISON, riant.

Eh pardi c’è-est Madame.

LE COMTE veut relever la Comtesse.

Quoi c’était vous, Comtesse ? (d’un ton suppliant.) Il n’y a qu’un
pardon bien généreux….

LA COMTESSE, en riant.

Vous diriez, non, non, à ma place ; et moi pour la troisième fois
d’aujourd’hui, je l’accorde sans condition.

(Elle se relève.)

SUZANNE se relève.

Moi aussi.

MARCELINE se relève.

Moi aussi.

FIGARO se relève.

Moi aussi ; il y a de l’écho ici ! (Tous se relèvent.)

LE COMTE.

De l’écho ! --J’ai voulu ruser avec eux ; ils m’ont traité comme un enfant !

LA COMTESSE, en riant.

Ne