Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/132

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96 LESDEUXAMIS.

PAULINE.

Un moment, André. (Elle es.Miie ses yeux, se pra- nieiie , se rcj^arde ilaus uue glace , et soujiire. )

ANDRÉ.

INIais, mamselle, monsieur Saint-Alhan.

PAUiiiWE, avec impalieuce. Répétez encore.

ANDRÉ.

Il sort de chez votre oncle : oh ! il a un habit...

PAULINE ,à elle-même. C'est en vain; il m'ust impossible... (s'asseyaut.) Faites entrer.

SCENE m.

SAINT-ALRAN, PAULINE, ANDRÉ.

SAlNT-AT. BAN ,cu lial.it lie ville, entre d'un air m.'>l assuré : il reste assez, loin derrière Pauline. Je me rends à vos ordres , mademoiselle.

PAULINE, se levp et salue. ( à part. ) A mes ordres I(sa respiration se précipite et l'empcclie de parler; elle lui montre un siège , eu linvitaul du geste à s'y reposer.)

SAINT-ALBAN s'approcbe ^ 1 a regarde , et après un assez long silence : Ma vue paroît a'Ous causer quelque altération ; et cependant monsieur Aurelly vient de m assurer... ( Audré avance un siège à Saint-Albau. ) PAULINE, avec peine d\ibord , cl prenant du courage p;ir degrés. Oui... c'est moi qui l'en ai prié. — Asseyez-vous, monsieur. Cet air contraint vous convient beaucoup moins qu'à celle que vos intentions rendent confuse et malheureuse. ( Elle s'assied ; Amirc sort.)

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