Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/138

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102 LES DEUX AMIS,

homme, (il s'approclie île lui.) Osez tenir jiarole à

mon père , et vous verrez..,

SAINT-ALBAN , surpris.

Oser... !

PAULINE, se jetant entre deut. Monsieur de Saint- Alban.

SATNT-ALEAN, ficrpment. Oui, monsieur, j'oserai tenir parole à votre père,

r A u T. I N E , cjierJue. Ah! grands (lieux!

SAIN T-AL B A N , du même ton. Et toute nouvelle qu'est cette façon d'intercéder, elle ne nuira pas à monsieur de Mélac. PAut-lNE, à Saint-Alhan. Il va tomber à vos genoux. Il ne sait pas... ( à Mclac.) Cruel ennemi de vous-même ! apprenez qu'il s'engage au silence , que lui seul peut vous conser- ver l'emploi...

MÉLAC F IL ,S,

Je le refuse.

PAULINE, .

Insensé !

MÉLAC FILS.

Quel bienfait, Pauline! J'en dépoulUerols mon pei-e ! je le payerois de votre perte , el j'en herois re- devable à mou ennemi !

SAINT-ALBAN, avec dignilét Monsieur...

PAU L TW E, à Mélar. Quel est donc le but de ces fureurs?

M É L i c . F I L s.

S'il ménage mon père, il voas épouse, il est fiop récompensé ; mais attaquer mes sentiments pour vous...!

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