Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/205

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ACTE I, SCENE X. iGç)

ue pas insister. Cela s'est su, et peui-être trop ré- pandu. Voilà l'origine d'un bruit qui n'a et u'aur;! jamais de fondement réel.

LE B A R o !f.

Pardon , au moins. Je ne l'ai pas dit pour aous f'àclier. Un joli homuie comme vous, couru des belles...

M A n A M E M U R E R .

Mon frère va s'égayer. Trouvez bon , messieurs , que nous nous retirions.

t,E COMTE, saluant.

Ce sera moi, si vous le voulez bien. J'ai quelques affaires pressées. Je vous demande la permission , mesdames, de vous voir le plus souvent...

MADAME MUREE.

Jamais aussi souvent que nous le desirons , mi- lord. (Le comte sort, le Barou l'accompagne : ils se ibct Jes politesses. )

SCENE XL MADAME MURER, EUGENIE,

MADAME MURER.

Avec quelle adresse et quelle honnêteté pour vous il vient de s'espliquer I EUGÉNIE , liouteuse d'uu petit mouvement Je fra3eur, se jette dans les Jjras Je sa tante. Grondez donc votre folle de nièce... A un certain mot de mon père, n'ai-je pas éprouvé un serrement de cœur affreux... ! Il m'avoit caché ces bruits dans la cniinte de m'affliger... Comme il m'a regardée ea répondant... ! Ah I ma tante , que je l'aime! BEAUMARCHAIS. I. l5

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