Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/249

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ACTE IV, SCENE VI. 21?

SIR C H A. R L E S , vivement.

Quoi ! c'est le coinle de ClarenJou... ! J'élois des- tiné à vous tout devoir, Miloi'd , et à tenir de vou>> l'honneur et la vie.

LE COMTE.

Comment serois-je assez heureux... :'

SIRCHARI. ES.

Je vous suis adressé de Duhlin.

LE COMTE.

Vous êtes le che^talier Campley, pour qui ma sœur et ma cousine m'ont écrit d'Irlande des lettres si pressantes , et que j'ai trouvé sur la liste des visites à ma porte?

SIR CHARLES.

C'est moi-même. Depuis cinq jours je m'y suis présenté tous les soirs ; aujourd'hui vous veniez de sortir à pied ; l'on m'a indiqué votre route, j'ai couru , et j'étois près de vous rejoindre lorsqu'ils m'ont attaqué ; c'est la tleuxieine fois depuis mou arrivée ; mais ce soir, sans vous , Milord. ..

L E CO M T E.

Je suis enchanté de cette rencontre : le bien que <'es dames m'écrivent de vous...

s 1 R C H A R L E s.

Je me suis annoncé sous le nom de Campley , quoique ce ne soit pas le mien.

LE COMTE.

Ma sœur me mande qu'une affaire d'honneur vous force à le déguiser ici.

SIR CHARLES.

Contre mon colonel. Il me poursuit; mais vous jugez à ce qui m'arrivc quel homme est cet adver- saire,

LE COMTE.

Cela est horrible! nous en parlerons demain. Vous ne me quitterez pas de la nuit , crainte d'acci-

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