Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/42

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C’est votre avis que je demande, et non des éloges.

MÉLAC FILS.

Je le dis aussi ; elle me plaa-oit moins sous les doigts d un autre.

PAULINE, se levé.

Fort bien ; mais je m’en vais , je n’ai point encore vu. mon oncle.

MÉLAC FILS , Tai-iète.

Il est sorti; il va...

PAULINE.

A la Bourse , apparenment.

MÉLAC FILS.

Je le crois. Le paiement s’ouvre demain. Ce temps critique «t dangereux pour les négocianis de Lyon exige qu’ils se voient...

PAULINE.

Il s’est retiré bien tard cette nuit !

MÉLAC FILS.

Ils ont long-temps jasé. Mon père se plaignoît a lui des fermiers - généraux qui me refusent la survivance de sa place de recevenr - général des fermes.

PAULINE.

Bien malhonnêtement , sans doute .’

MÉLAC FILS.

Sous prétexte qu’ils l’ont donnée. « Toilà comme « vous êtes, lui disoit votre oncle. Ne me deinan- « dant jamais , nu antre sollicite, il obtient le pri:x « de vos longs services », .Mais savez-vous ce que j’ai pensé, l’nu’ine? c’est que si quelqu’un dans la compagnie nous a desservis , ce ne peut être que Saint-Alban.