Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/62

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aG LES DEUX AMIS.

P A L' I, I îf t .

Je soutiens 1 honneur du clavecin. La loi du com- bat est que le vaincu sera réduit à ne faire (ju'acconi- pai(iier l'autre , qui brillera seul tout le n-sie du con- cert, et je \ous confie que j'ai de quoi le faire mou- rir de dépit.

AU R E L LT.

P)ravo ! bravo!

Mtr, AC TERE, d"uu tou pénétré.

Ne ferions-nous pas mieux, mes auiis, de remettre ce concert; tant de gens sont à Lyon d;ins le trouble et l'inquiétude : « il seuil. le . dira-t-oii. que ceux-ci « fassent parade de leur aisance, pour insulter à l'em- « barras où les auties sont plongés. >> Ou comparera cette joie déplacée avec le désespoir qui poignarde peut-ctre en ce moment d'honnêtes gens qui ne s'en vantent pas.

AU R E 1. 1, T , riant.

Ha. ha, ha! vois-tu comment ce grave philoso- phe détruit nos projets d"nn seul mot ;' il faut bien lui céder pour avoir la j^^iix. Remets ton cartel à quelq^ue au Ire jour.

stÉIiAc PERE, à part , en sortant.

Allons sauver, s'il se peut , l'honneur et la vie à ce malheureux.

SCENE XIII.

PAULI>E, AURELLY.

AU R ELI. Y.

Mais... il a quelque chose aujourd'hui... ?rus la pas remarque...?

r A U LI If E . En effet , j ai cru loi voir un unage...

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