Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/83

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ACTE II, SCENE XI, 47

A U R E I. I, T.

N'a-t-il pas ses cautions ? Que \oulf z-vous de plus? '« rue fais garant de tout. Donnez-iuoi le temps d'é- •laircir...

SAITÎT-AI, BAN.

Un mot, à mon tour. Je ne dois pas prendre le iliange. Il ne s'agit plus de caution ici. C'est cinq t'eut mille francs qu'il faut , que j'ai annoncés , que la eom})agtiie attend : avaucerez-vous cette somme aujourd'hui.'*

A T;R ELI. y.

A la veille du j)aiement .•' Tout le crédit dn plus riche banquier ne lui feroit pas trouver un sac dans Lyon.

SCENE XII.

AURELLY, PAULINE, SAINT-ALBAN.

PAULINE, inquiète. Qu'a donc monsieur de Mélac,mon oncle."* il sort d'avec vous dans un état affreux. J'ai voulu lui par- ler, il s'est enfermé brusquement sans ine répondre.

AUfi EL LY.

Eh ! mon enfant ! Il se trouve un vide de cinq cent mille francs dans sa caisse , on ne sait ni com- fiient, ni pourquoi. .Te veux m'éclaircir : monsieur de Saiiit-Alban refuse le temps nécessaire.

PAULINE, rt(ra\cp.

Ah , monsieur I si vous aviez de l'estime pour nous...

.s A I N T - .*. L B A N , Irmlrcmcut, De l'estime..!

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