Page:Beaumarchais - Œuvres complètes, Laplace, 1876.djvu/799

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Au nouveau parlement,
Toujours, toujours, il est toujours le même.

Enfin un jour : Voyons, dis-je en moi-même,
Par mon labeur,
Si j’en serai vainqueur ;
J’en arrachai le beur,
Le lait après la crème ;
Je lui tordis le bec :
Je le croyais à sec ;
Toujours, toujours, il est toujours le même.

Robin sur moi règne, a le rang suprême :
C’est par mon choix
Qu’il m’a donné des lois ;
C’est la leçon des rois :
Leur sceptre ou diadème
Souvent brise en leur main ;
Mais celui de Robin,
Toujours, toujours, il est toujours le même.

COUPLETS POUR LA FÊTE DE M. LEXORMAXT D’ÉTIOLÉ. is, pourriez-TOBS m’enseigner Zun bon seigneur dont chacun parle ? Je usais pas trop comment vous l’d lani zon dit qu’il a nom i. Non Gharle-Quîo.jarni), Si grand coquin s’flt-i’, Qu’il dévasta la terre ronde ; Mais le Chariot d’ici morgue), Oui n’a d’autre souci (pargué) Que d’rendre heureux le pauvre monde ! Quand i’promet, son bon cœur est Egarant Qu’il va pus loin que sa parole ; El m pourtant zon dit qu’il est Normand ! Oui, mais c’est le Normand d’I Tant d’aut’seigneurs (jarni), Ont des hauteurs s’flt-î, Et s’font haïr tout à la ronde. Chez luises paysans (pargué) Sont comme ses enfants morgue : Ça s’appelle aimer l’pauvre monde Hier au soir, en pensant à Chariot, J’poussis un peu not’mina « — Nani. I. nds à demi-mot ; J’n’onsqu’trop d’enfants. — Eh ! laiss’-toi faire Chariot viendra [jai ni, Les nourrira s’flt-i’;  : Tout l’pays d’ses bî( nfaïts abonde. » Au seul nom d’not’seigneur pargué), Margot m’ouvrit son cœur (moi —Vlà c’qui l’ait plaisir au pauvr" monde ! Quand l’paysan A d’l’amour sans argent. Le plaisir va eomm Mais M-I c’qui faut za Leux lait la cadence du pouce : « Allez, m’s enfants vous d’dans s’fit-i’), Sans le mariag’rien use féconde. » Et v’ià coram’, d’un si ni mo a-aimé Chariot [morç Vous fait zengrainer l’pauvre monde ! L’hiver passé, j’eut un maudit procès Qui m’donna bon d la tablature ! J’m’en vas vous l’dire : i’m’avions mit exprès Sous c’te nouvell’magistrature. Chariot venait (jarni), >lait s’lit-i’:  : « Ami, ta cause est bonne et ronde. • » Ah I comme i’m’ont jugé (morgue) ! V’là-t-i’pas i enié chanté ? Est-c’qu’on blâme ainsi l’pauvre monde ? Monsieur l’curé, hit qu’pour êlr’i curé Faut tous l’zaus zallei —Chacun a beau l"sa On zy va comm’]••— chiens qu’i il Mais quand i’fa V’nir au château (s’lit-i’) Pour fêter Chariot à la ronde, Être ou non invité pargué) Pour boire à sa santé mo a Dam’, faut voir courir l’pauvre monde ! Si j’suis jamais marguillier une loi-. Que d’fêt’j’ol’rons dans not’vil !.’.’. 1 Mardi-Gras, la Saint-Martin, les Rois, Ri u ceu c— là. i resl nuit à l’ouvrage : Sont-i’pus saints jarni Qu’ccuxd’la Toussaint s’flt-i’) ? Mais pour Charle et Manon la blonde, Ali ! comme j’ies r’quiendrons (pargué) Pour nos deux bons patrons m Vlà les saints qu’i’faut au pauvr’monde ! LA GALERIE DES FEMMES DU SIECLE PASSE. VAUDEVILLE. Sur l’air de la contredanse du ballet des Pierrots. Oser tout dire, oser tout faire, C’est le bon siècle d’à pn senl : Mais blâmer n’e-t pas mon affaire : Rions ; moi, je suis né plaisant.