Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/46

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que le hasard en fit. Produit quelque temps avant la publication de l’original, ce travail (vous ne l’ignorez plus) résulta d’une indiscrétion : aussi d’un dol, car on le présenta comme pris, non sur le texte prêté, mais de l’arabe. Qui ? l’auteur l’ignora presque toujours ; et c’est la quatrième édition de son ouvrage en plein succès qu’il a retouchée tard, jugeant avec bonhomie le faux passable. L’impression faite sur la génération contemporaine paraît grande et aussi n’avoir pas contribué peu à aviver le réveil imaginatif d’alors. Mille paragraphes ou des essais survivent, dispersés dans les revues anglaises : écho du murmure louangeur qui a longtemps accompagné dans le siècle la carrière du livre. Citer, point, dans mon bref labeur ; où rien n’a lieu que choisir un volume, puis demander : Qu’y a-t-il ? sans vraiment le feuilleter. À Byron, sur le point de révéler aussi un Orient, la réponse due si généralement hante les