Page:Becque - Le Frisson, 1884.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.





III



Ce siècle qui finit est plein de dilettantes
Obligés de se taire et de se renfermer,
Et qui nous apprendraient des choses étonnantes
S’ils avaient sous la main de quoi les exprimer.


Les uns sont beaux, parés, couronnés, olympiques,
Ils rêvent un soleil nouveau chaque matin,
Des amours de dieu jeune et des palais féeriques
Qui crouleraient sous l’or, la chair et le satin.