Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 1.djvu/255

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Ceux qui me jugeant sévèrement méconnaissent mes qualités morales, les verront à l’œuvre et leur rendront peut-être justice !

? Ma mère a dû vous dire, monsieur le baron, que votre famille était la seule dont nous accepterions l’hospitalité.

LE BARON

Aussi est-ce une de mes parentes qui vous l’offre.

HÉLÈNE

Vous la nommez ?

LE BARON

Madame Avril… C’est une demoiselle de Rivailles… (mouvement d’Hélène) petite cousine du comte de Rivailles que vous connaissez.

HÉLÈNE

Ils se voient beaucoup, sans doute ?

LE BARON

Fort peu, au contraire.

HÉLÈNE

Pourquoi ?

LE BARON

La famille du comte, sans cesser de le considérer comme un des siens, ne lui pardonne pas pourtant son existence bruyante et désordonnée.

HÉLÈNE

Elle a raison.

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