Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/104

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BOURDON C’est ce qu’il m’a appris. (Plus près et plus bas.) Très galant, Testelin, un faible très prononcé pour les jolies femmes. MADAME DE SAINT-GENIS, sèchement. C’est la première fois que je l’entends dire. Elle le quitte ; il sourit. BOURDON, à Mme Vigneron. Est-ce que Teissier ne dîne pas avec nous ? MADAME VIGNERON, lui montrant Teissier. Il est là, si vous désirez lui parler. BOURDON Bonjour, Teissier. TEISSIER Ah ! vous voilà, Bourdon. Approchez un peu et ouvrez vos oreilles. (Bas.) J’ai été aujourd’hui, mon ami, à la Chambre des notaires où j’avais affaire. Le Président, à qui je parlais de mes vieilles relations avec vous, s’est étendu sur votre compte. « Je le connais, Bourdon, ce n’est pas l’intelligence qui lui manque ; il est fin ; très fin ; il s’expose quelquefois. Nous pourrions être obligés de sévir contre lui. » BOURDON Je me moque bien de la Chambre des notaires.