Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/106

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BOURDON, à Merkens. Vous êtes pianiste, monsieur ? MERKENS Compositeur, monsieur. BOURDON Vous êtes musicien, voilà ce que je voulais dire. Aimez-vous le monde ? MERKENS Je ne peux pas me dispenser d’y aller, on se m’arrache. BOURDON Si vous voulez vous rappeler mon nom et mon adresse, M. Bourdon, notaire, , rue SainteAnne, je reçois tous les dimanches soirs. C’est bien simple chez moi, je vous en préviens. On arrive à neuf heures, on fait un peu de musique, vous chantez la romance probablement, on prend une tasse de thé, à minuit tout le monde est couché. MERKENS Je ne vous promets pas de venir tous les dimanches. BOURDON Quand vous voudrez, vous nous ferez toujours plaisir. Auguste annonce : « M. Vigneron. »