Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/126

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MARIE L’occasion ne s’en est pas présentée jusqu’ici. TEISSIER La voilà venue. Je ne crois pas Mme Vigneron capable de se débrouiller toute seule et vous lui serez d’un grand secours… Avez-vous un peu le goût des affaires ? MARIE Je les comprends quand il le faut. TEISSIER La correspondance ne vous fait pas peur ? MARIE Non, si je sais ce que je dois dire. TEISSIER Calculez-vous facilement ? Oui ou non ? Vous ne voulez pas répondre ? (La quittant.) Elle doit chiffrer comme un ange. MARIE Que pensez-vous, monsieur, que valent nos immeubles ? TEISSIER Votre notaire vous dira cela mieux que moi. Revenant à elle, après avoir pris son chapeau. Il faudra toujours, mademoiselle, en revenir à mes calculs. Je sais bien ce que vous pensez : La fabrique est une