Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/156

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MARIE M. Teissier peut la vendre demain. Il y a une loi qui l’autorise à le faire. MADAME VIGNERON Moi, vivante… MARIE Il y a une loi. BLANCHE ET JUDITH S’il y a une loi. MADAME VIGNERON Tenez, laissez-moi tranquille avec votre loi. Si je devais passer beaucoup de journées comme celleci, mes enfants, mes forces n’y résisteraient pas ; vous n’auriez plus ni père ni mère avant peu. Elle va tomber en pleurant sur le canapé. AUGUSTE, entrant. Voici des lettres pour madame. MADAME VIGNERON, à Marie. Prends ces lettres, et lis-les moi, mon enfant. MARIE C’est une lettre de la couturière : « Madame, nous avons l’honneur de vous remettre votre facture dans notre maison, en prenant la liberté de vous faire remarquer qu’elle dépasse le