Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/220

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ROSALIE Fais ce que je te dis, si tu ne veux pas tomber malade. BLANCHE Oh ! certainement, je vais tomber malade. ROSALIE Allons, viens, Rosalie va te déshabiller, ce ne sera pas la première fois. BLANCHE Appelle maman.

ROSALIE Tu n’as pas besoin de ta mère, je suis là. BLANCHE Je ne me marierai pas, Rosalie. ROSALIE Le beau malheur ! On ne te gâte donc pas assez pour que tu nous préfères ce gringalet et cette diablesse. Voilà leurs noms à tous les deux. Ce mariage-là, vois-tu, ce n’était pas ton affaire. Si l’on nous avait écoutés, ton père et moi, on n’y aurait pas pensé plus d’une minute. BLANCHE, sa tête s’égare. Mon père ! Je le vois, mon père ! Il me tend les bras et il me fait signe de venir avec lui.