Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/409

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Sa tête on a figuré un croissant dont les pointes se dirigent vers le ciel ; plus haut il y a un faisceau de morceaux de bois, et tout auprès, un groupe assemblé en forme de serpent. Derrière la figure sont deux instrumens que quelques personnes regardent comme des couteaux, et d’autres comme des plumes ; mais puisqu’on voit les plumes figurées d’un autre manière, je pense qu’on a voulu représenter ici des couteaux de sacrifice, peut-être comme emblème de la dignité sacerdotale ; car nous savons que les héros et rois d’Égypte étaient initiés dans les rites sacrés du culte. Au-dessous de la figure on a tracé un cadre vide de forme carrée, et plus bas on voit l’emblème de l’eau courante.

La niche ovale de la droite renferme une figure de femme assise, ayant autour de la tête un bandeau dans lequel est fixée une plume ; elle a sur ses genoux les clefs du Nil ; au-dessus de sa tête est un globe, et au-dessous de la figure on distingue une image semblable à une tour, l’emblème présumé de la force. Les faces des deux figures humaines sont peintes en bleu, couleur symbolique du créateur de l’univers. Sur chacune des niches ovales on remarque un globe, et au-dessous, deux figures hiéroglyphiques semblables à deux bassins qui débordent. Ces hié