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iv
AVERTISSEMENT.

extraits, ont été traduits dans presque toutes les langues.

Nous avons pensé que ce Mémoire, infiniment curieux, méritait d’être connu du militaire français, particulièrement des officiers de cavalerie légère, et nous en donnons une traduction fidèle.

Il y aura bientôt dix-sept ans que la France est en paix avec les principales puissances de l’Europe, et le nombre des officiers qui ont fait la guerre s’éclaircit chaque jour.

S’il est indispensable, pour les généraux, de recueillir des notions exactes sur la composition et la tactique des armées qui peuvent leur être opposées, il est au moins utile, pour les officiers de tout grade et de toutes armes, de connaître la manière de combattre et les ruses de guerre des différentes, espèces de troupes avec lesquelles ils peuvent tôt ou tard se rencontrer.

On a cherché à inspirer du mépris pour les Cosaques, mais on n’en a pas moins été obligé