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AVERTISSEMENT.

organisées et les plus braves, si elles se gardent avec négligence, si elles sont obligées par les événemens de la guerre de rester quelque temps sur la défensive ou de faire des mouvemens rétrogrades, après avoir été continuellement inquiétées, fatiguées, harassées, peuvent finir par être réduites à des cadres de régimens et hors d’état de rien entreprendre. C’est surtout après une défaite que, dans la poursuite, les Cosaques font des captures importantes et achèvent la destruction d’une année.

Tant que l’on conserve l’offensive, les Cosaques sont certainement beaucoup moins à redouter. Dans tous les cas, il faut leur opposer des troupes légères de toutes armes, lestes et vigilantes, faisant bien leur devoir, et se prêtant un mutuel secours. Ce que rapporte le général Benkendorff, de la tactique et des ruses, des Cosaques, enseigne, implicitement, ce qu’il faut faire pour les déjouer. On trouvera au surplus dans les Remarques sur la Cavalerie, par le général Warnery, notamment au chapitre XII, quelques préceptes utiles, et