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CHAPITRE IV


VERS LE VINGT-CINQUIÈME DEGRÉ


— Vous voyez, — me disait, une quinzaine de jours plus tard, le capitaine Morhange, — que vous êtes beaucoup plus instruit des anciennes routes du Sahara que vous n’aviez voulu me le laisser supposer, puisque vous connaissez l’existence des deux Tadekka. Mais celle de ces deux villes dont vous venez de me parler est la Tadekka d’Ibn-Batoutah, placée par cet historien à soixante-dix jours du Touat, et que Schirmer, situe avec raison dans le pays inexploré des Aouelimmiden. C’est par cette Tadekka que passaient, au xixe siècle, les caravanes sonrhaï qui faisaient, chaque année, le voyage d’Égypte.

« Ma Tadekka, à moi, est l’autre, la capitale des gens du voile, placée par Ibn-Khaldoun à vingt jours au sud d’Ouargla, à trente jours par El-Bekri, qui l’appelle Tadmekka. C’est vers