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Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 1, 1911, 3e mille.djvu/313

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III

LA MAISON DE NEUILLY


La maison du poète, qui vaudrait d’être visitée comme celle de Gœthe, à Weimar, est demeurée, extérieurement du moins, telle qu’il l’a quittée il y a trente-huit ans pour le grand voyage, avec cette seule différence que, dans la niche de son mur de façade, le buste de la Victoire du Parthénon, « divinité tutélaire du pauvre logis », est aujourd’hui remplacé par l’effigie même de Théophile Gautier. C’est avec le médaillon de son tombeau au cimetière Montmartre, la seule icône qui rappelle à la Ville Lumière les traits olympiens et superbement statuaires de l’un de ses plus glorieux enfants. Pourquoi cet abandon ? Ne le demandez pas : le gilet rouge !

Vous verrez ce que je vous dis ; si jamais on se décide à réparer cette iniquité honteuse que l’agence Cook même ne peut pas expliquer aux visiteurs étrangers, et si l’on rend enfin au plus parfait artiste du