Page:Berlioz - Correspondance inédite, 1879, 2e éd. Bernard.djvu/226

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notation musicale

Cela amène des harmonies très sombres, et des cadences d’un caractère particulier, qui m’ont paru convenables à la situation. Vous avez été bien taciturne en m’envoyant le paquet de musique ; j’eusse été si heureux de recevoir quelques lignes de votre main !

Mademoiselle votre sœur a passé dernièrement à Paris, mais si vite, que, quand on nous a remis la carte qu’elle a laissée à la maison un matin de bonne heure, elle était déjà partie pour Londres.

Veuillez, je vous prie, saluer de ma part madame votre mère. Ne viendrez-vous pas à Paris ? Je pars dans quelques jours pour Munich, où je resterai trois semaines. Plus tard, vers novembre, je retournerai encore en Allemagne et peut-être vous reverrai-je à Dresde.

Rappelez-moi au souvenir de M. et madame Pohl et serrez la main à cet excellentissisme Lipinski.


LXVIII.

À M. AUGUSTE MOREL.


Paris, 28 août 1854.

J’espère que vous êtes bien portant et que vous et notre ami Lecourt avez échappé à la terrible maladie dont Marseille a tant eu à souffrir. Donnez-moi vite de vos nouvelles.