Page:Berquin - Œuvres complètes de Berquin, tome 3.djvu/362

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le contre-temps utile 
 120
le page, drame 
 123
L’orgueil humain ne pardonne la grandeur que quand elle est accompagnée de modestie ; l’envie n’excuse la richesse que lorsqu’elle est suivie de la bienfaisance.
le luth de la montagne 
 165
Après de longs voyages, de grandes infortunes, ou des erreurs funestes, qu’il est doux de reposer sa tête sur le sein d’une épouse chérie ! Une petite ferme animée par ses soins, des enfans heureux par sa tendresse, la verte pelousse d’une montagne, d’où l’œil s’égare sur un paysage agreste, avec la tranquillité de la conscience et le repos des sens voilà les vrais biens.
George et Cécile 
 179

LA PETITE FILLE A NOUSTACSE. 186 LACICATRICE. 188 L~NCENDiE, drame. t<)3

Le Lien qu’on Faüaui malheureu :

Porte avec soi sa récompense.

(Romanée de la Caverne de Strozzi ; roman de Renautd-’Warin.)t

le serin 
 220
La négligence touche quelquefois à l’inhumanité, et produit les mêmes résultats. C’est ainsi qu’un léger défaut est, en quelques manières, le premier anneau d’une chaîne qui se termine par le crime.
les enfans qui veulent se gouverner 
 228
Emblème instructif et juste du délire, qui, à quelques époques, et surtout récemment, s’est emparé des peuples, nous avons vu le maçon quitter la truelle pour prendre la plume, le cordonnier abandonner son tranchet pour revêtir l’écharpe, le marchand déserter sa boutique pour courir dans un club. Toute la société désorganisée fut en proie à l’anarchie : les premiers momens donnes à l’enthousiasme étaient excusables ; la folie prolongée devint ridicule ; on finit par se jeter dans le crime, et l’on se précipita dans le malheur. Un bras puissant a remonté la machine politique. Les enfans ne se gouverneront plus, et les peuples, heureux sous l’œil d’un Dieu et sous la main d’un gouvernement abjureront, détesteront une doctrine et des nouveautés qu’ils ont payées par tant de sang, de forfaits et de revers.