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BLUTERFE

par un pif^on qui actionne un engrenage roniinie. On a successivement l’ait les bluteries do pins en plus grandes ; on en trouve aujouid’hui de plus de l’"'20 de diamètre avec des longueurs variant de 7 à 9 m. Quand l’importance du moulin exige plus de 24 m. q. de surface de soie pour tamiser, on établit deux bluterics installées - - 1

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Fig. 1. — Bluterie à farine.

dans une même caisse. Les bluteries font de 20 à 21 tours par minute. En Angleterre on s’est servi longtemps d’un appareil encore en usage, c’est le balting^mill, composé d’un sac en tissu sans coutures enfilé sur une carcasse de dévidoir dont l’axe fait 200 tours par minute et dont la longueur n’est que de l’°82. La boulange passe dans ce sac qui est enfermé dans un coffre et qui vient frapper contre des barreaux fixes provoquant la sortie de la farine. Un autre genre de bluterie des moulins à l’anglaise est la bluterie à brosses qui se compose de deux arceaux demi-Jf ^dû

Fig. 2. — Blutoir de M. Falguière (coupe longitudinale cylindriques, garnis de toiles métalliques à mailles convenables ; à l’intérieur tourne un arbre armé de brosses qui peuvent être plus ou moins rapprochées des toiles métalliques ; l’axe est incliné, et chaque brosse, rencontrant la farine, la fait retomber continuellement tout en l’entraînant lentement. Ce blutage énergique laisse craindre que les pellicules très fines puissent traverser les mailles aussi bien que la farine. Les bluteries ont ordinairement 4 "^98 de longueur avec un diamètre de O^’Tl I. M. Falguière, afin d’obtenir des farines très blanches avec ce genre d’appareils, a eu l’idi’e d’établir des bluteries à brosses partagées en quatre compartiments (fig. 2 et 2 bis) ; la boulange s’engage dans un cornet formé de planches et est pressée par les brosses contre le tissu tamisant ; on fait en sorte que les brosses marchent tantôt dans un sens, tantôt dans l’autîe ; pour cela elles ne sont pas animées du mouvement de rotation, leur essieu est en contact avec une douille, et un petit contre-poids en plomb les ramène dans leur position, il y a mouvement alternatif. L’opération n’est pas effectuée avec la même perfection qu’avec la série de blutages. Atcc les bluteries américaines rotatives ordinaires, on emploie fréquemment depuis quelques années les bluteries dites centrifuges ; en principe, leur carcasse rappelle celle des bluteries à brosses, mais elle est garnie le plus ordinairement de tissu de soie ; l’axe est horizontal et à l’intérieur tourne un batteur formé d’ailettes longitudinales d’une grande légèreté bien qu’assez rigides pour ne pas se déformer. La farine entre en fête et parcourt la bluterie horizontale dans tonte sa longueur, par le fait de la faible inclinaison hélicoïdale donnée aux ailettes du batteur, qui effleurent le tissu de soie sans y toucher. Dans certains appareils le transport est provoqué par la forme en hélice ries c^rces continues de la carcasse. La farine se trouve lancée en avant, mais principalement contre le tissu blutant ; elle retombe une infinité de fois avant d’atteindre l’extrémité de la bluterie. Avec cette disposition, une faible étendue de surface blutante sufiBt pour travailer un poids considérable de boulange. Les bluteries centrifuges ont reçu des dispositions diverses : on a multiplié plus ou moins le nombre des ailettes et varié leur incli-