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BU/OT— BYHLOS

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tempe ; Paria ( a. «’■•, ni-s. — Mémoire* Inéditt </<* Pélion ri Mémoire» de liu :oi <t de , publié ! >-.ir C.-A. Dauban ; Paris, 1866, in-s. — Charles Vatbl, Churlotte de Corday e< lee Girondine ; Paria, 1861-4872, in-8. BUZY. Com. du dép. (le la Meuse, arr. de Ycrdunsiii-Mt’iist’, caul. d’Etain ; lui bab. BUZY. Com. du dép. des Basses-Pyrénées, arr. d’Oloron-Sainte-Maric, cant. d’Arudy ; 1,Î68 bab. Bifurcation du chem. de fer du Midi, lignes de Pau à Oloron, et de Paris à Laruns-Eaux-Bonnes.

BUZZI (Carlo), architecte et sculpteur milanais, du milieu du xyii" siècle. Boni avait présenté, en 1046, un projet de façade pour la cathédrale de Milan, projet qui fut écarté par suite d’un contre-projet dû à Francesco Capelli et reslé lui-même inexécuté ; mais Bozzi fut chargé, en 1653, de la construction des deux transepts de l’église San-Nazaro-Grande, transepts qui ont l’importance de véritables églises. Comme sculpteur, cet artiste a laissé plusieurs cariatides et un bas-relief (Moïse frappant le rocher) que l’on voit encore sur la façade actuelle de la cathédrale de Milan. Ch. L.

Bihl. : ClCOGNARA, Sloriu délia Scultura ; Prato, 1824, 7 vol. in-8. 2 e éd. — Pikovano, Guida di M i/ano, in-8. BUZZI (Isabella), actrice italienne, née à Florence, morte à Florence le 25 mars 1852. Elle avait dans sa patrie la réputation d’une artiste distinguée, et elle fit, pendant nombre d’années, partie des troupes dramatiques les plus importantes de la Péninsule. Elle obtint de grands succès auprès du public, et aux derniers jours de son existence, s’étant retirée à Florence, sa ville natale, elle n’avait pas de plus grande joie que de se mêler aux sociétés mondaines dans lesquelles on jouait la comédie en amateurs. — Une artiste du même nom, Maddalena Buzzi, jouissait aussi en Italie d’une grande renommée comme actrice dans le premier quart de ce siècle. Après s’être fait successivement applaudir dans l’emploi des premiers rôles, où elle faisait preuve d’un grand sentiment dramatique, l’âge venant, elle avait pris, vers 1825, celui des mères nobles, et y avait conserve toute la faveur du public.

BWOBAMA. Tribu des Gallas dans l’Afrique orientale, au N. de Djouba ; ils comprennent les Ya, qui sont pasteurs, les Yul, peuple agriculteur. Visites par le père Lobo (4624), ils l’ont été de nouveau par le missionnaire T. Wakefield (1884).

BY. Com. du dép. du Doubs, arr. de Besançon, cant. de Quingey ; 219 hab.

BYANS. Com. du dép. du Doubs, arr. de Besançon, cant. de Boussières ; 606 bab.

BYANS. Com. du dép. de la Haute-Saône, arr. de Lure, cant. de Héricourt ; 132 bab.

BYASSON (Simon-Eugène-Henri), pharmacien français, né àCauterels (Hautes-Pyrénées) le 28 oct. 1840, mortù à Paris le 23 avr. 1883. Il avait fait ses études médicales tout en se destinant à la pharmacie. Reçu pharmacien en 1865, il prit son diplôme de docteur en médecine en 1868, avec une tbèse ayant pour litre : Essai sur lu relation qui existe à l’état physiologique entre l’activité cérébrale et la composition des urines. Nommé pharmacien en chef de l’hôpital des Enfants-Malades, de celui du Midi, puis de l’hôpital des Cliniques, il a publié : Des matières amylacées et sucrées ; leur rôle dans l’économie (Paris, 1873, in-8) ; Essai sur un nouveau procédé d’analyse des urines (1875) ; des Etudes nouvelles sur les eaux de Cauterets, en collaboration avec Louis Byasson (1875), et un certain nombre de mémoires dans les Annales de la Société d’hydrologie, les Bulletins et Mémoires de la Socété de thérapeutique, le Journal d’àmitonne de Ch. Robin. D r A. Dureau.

BYBLIS, héroïne grecque de la race de Minos. Eprise d’amour pour son frère Caunus, qui se refusait à cette passion incestueuse, elle se pendit à un chêne ; de ses larmes, se forma la source Byblis, en Carie. Une autre tradition la représente, errant à la recherche de son frère, et, comme elle ne le trouve point, fondant en larmea et changée en source. La ville de Byblis, en Carie, et Byhlos, en l’hénicie, lui rapportaient leur nom. Toute la table est racontée, sous sa forme la plus populaire, par (•vide, Métam., IX, 446-665. Il est probable qu’elle est l’écho d’une légende originaire de Milet et en rapport avec le culte local d’Aphrodite. Les derniers vers d’Ovide ont inspiré au sculpteur Suchet l’idée de sa Byblis, changée en fontaine, marbre qui obtint le prix du Salon en 1883. BYBLOS (V. Parai»).

BYBLOS. Ancienne ville du N. de la Phénicie, sise sur une éminence près de la mer, à l’embouchure du petit fleuve d’Adonis (mod. Nabr Ibrahim ; entre Sidon au S. et le cap Paniel (Theou-Prosopon) au N. Elle était célèbre dans l’antiquité par son temple à la déesse Baaltis et à Tamiuouz (ou Adonis) son époux. C’était le couple divin adoré à Byblos, comme Echmoun et Achtoret l’étaient à Sidon. Les fêtes de Tammouz attiraient tous les ans un grand concours de pèlerins venant du Liban, de l’Egypte et même de la Grèce et les mystères du sanctuaire de la grande déesse étaient aussi célèbres que les mystères d’Eleusis ; Lucien en parle longuement dans le traité de la Déesse syrienne. La médaille ci-contre représente la déesse Baaltis dans son temple.

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Stèle de Yehaumelek, roi de Gebal.

Le nom phénicien de la ville était Gchal qui est TtM dans le nom moderne Djebeil ; les Giblites sont cités dans la Bible comme d’babiles constructeurs de navires.