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BYNS - BYROSi

la vie d’Anna Byns. Elle prit la défense de la foi catholique contre la Réforme, et, dès 158Î, publia un recueil de Refereynen. Ces iarabes catholiques eurent tant de succès qu’un écolàtre de Gand, Eligius Eucharius, les mit en vers latins. Elles furent augmentées et réimprimées en 1543, 1548, 15ti i. En 1668 parut à Anvers une édition complète en trois volumes. Elle porte le litre : Schoone Refereynen, schriftueren ende leeringhe teghen aile Ketteryen (Beaux écrits, enseignements et chansons contre toutes les hérésies). C’est une protestation ardente contre le mouvement général du siècle. Luther et ses adeptes y sont flétris avec verve, dans une langue harmonieuse et plus pure que celle des contemporains.

Bibi.. : Skbllaebt, Verhandeling over de nederlandsclie dichtkunsl in llelgie. I8»3. — Stbcbbb, Histoire de ta littérature néerlandaise en Belgique, 1886. — Bus-KBN-HUET, llet land van Rembrandt. — Van HBLTBH, Anna Ilyns (dans la Collection des Bibliophiles pamands de Gand, 18-J2). — Van df.r IIaeghf.n, Bibliotheca belgica, BYR (Robert), pseudonyme de Robert von Bayer, écrivain allemand, né à Bregenz le 15 avr. 1835. Ayant fait ses études militaires à iener-Neustadt, il fut lieutenant et ensuite capitaine de cavalerie dans l’armée autrichienne, avec laquelle il fil la campagne d’Italie en 1860. Il quitta le service actif en 1862, et vécut dans sa ville natale. Il se fit connaître par des récits militaires : Kantonierungsbilder (Prague, 1860, 2 vol.) ; Œsterreichische Garnisonen (Hambourg, 1863, 4 vol.) ; Anno Ncun und Drcizekn (Innsbruck, 1865, 2 vol.). Il écrivit ensuite, d’une plume facile, un grand nombre de romans de mœurs, entre autres : Ein deuisches Grafenhaus d, 181 B, 3 vol.) ; Drr Kampf ums Dasein (léna, 1869, 5 vol.) ; Nonutden (1871, 5 vol.). Ses deux drames. Lady Gloster (1869) et Der Wunde Fkck (IH75) ont été joués avec succès au Burgtheater de ne. A. B.

BYRD William compositeur anglais, né entre 1538 et 1544, mort le 4 jail. 1623. Il fit son éducation musicale comme enfant de chœur à la chapelle royale ou à l’église Saint-Paul, à Londres, et reçut les leçons de Thomas Tallis. Nommé organi-t.- à Lincoln, en 1563, il quitta Mtta position en 1569 pour entrer à la chapelle royale comme chanteur. Il prit en 1575, awc Tallis, un privilège pour l’édition de la musique, et le céda à Th. Este ■prit la mort de son maitre et associé. Les œuvres de Byrd sont très nombreuses : Cauliones quœ ub argumente ) sacrœ vocanlur ( 157 : 5’, recueil contenant 20 morceaux de Byrd. et les autres deTallis ; Psalmes, son and longs (1587), contenant 35 morceaux .i ’I rail S js oftundrie natures (1589), contenant i7 morphisieurs voix ; deux livres de Sacrœ cautioi . dont le premier a été réédité par la Musical antiquartan Society ; trois messes à 5 voix, d.n ! nu v. ni. a été retrooTêe, et réimprimée en pailipar la même société, en 1841 ; dem livres de ualia (1607-1610) ; Psalmet, longs and sonnets ’ . contenant 32 morceaux à plusieurs voix. On trouve de livrd un madrigal dans le recueil Munira trans.tlpina (Lo« > deux, dans the First set oj Itaiian l’iiW (1590) ; quatre, dans the Tearcs Utmentati wj of a sorrowhUl soulë (1614) ; bail cueil Partnenla, s. d. (1600).

innu sous le nom de I

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• la virginale (V. Clavecin), et celai appelé Virginalren terme 26. Di s composition !

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f"t un rands musiciens du ivi* wècle. Michel Bfel

Bi Wi’ol/ieca m&drigaliana, s.d.— Baruett, Ennlish Church composers, 1882.

BYRGE (Juste), mathématicien, dont le nom véritable parait avoir été Jobst ou Josst Bûrgi, né le 28 fév. 1552 à Lichtensteig (Suisse), mort à Cassel le 31 janv. 1632. 11 fut employé comme horloger, mécanicien et astronome, par le landgrave de Hesse-Cassel, Wilbelm IV, de 1579 à 1603, fut attaché ensuite à l’empereur Rodolphe, et ainsi connu de Kepler, qui le représente comme un homme doué de beaucoup de génie, surtout pour l’invention d’instruments de toute sorte, mais trop modeste et trop indifférent pour rien publier. Après 1622, il revint à Cassel. De ses instruments, on ne connaît qu’un compas de réduction dont parle I^evin Holslius et un triangle géométrique servant au levé des plans et à la perspective, décrit par Benjamin Bramer, beau-frère de Byrge, dans un ouvrage paru à Cassel en 1630. Ses observations astronomiques, au sextant, ont été recueillies par W. Snellius dans les Observationes Hassiacœ (Leyde, 1618). Benjamin Bramer a revendiqué pour lui l’honneur de l’invention des logarithmes. G. Kaestnera de fait retrouvé en 1740 des tables, formant 7 feuilles 1/2 in— fol., imprimées à Prague en 1620, sous les initiales J. B., mais sans aucune instruction pour leur emploi, malgré l’annonce du titre. La base a du système de Byrge est telle que a 10 = 100,010,000. Lès logarithmes croissent ariihmétiquement avec 10 pour difiérence constante ; les nombres naturels correspondants sont exprimés avec neuf Chiffres. I. invention, comme point de départ et comme forme, diffère donc essentiellement de celle de Napier ; la priorité appartient d’ailleurs à ce dernier par la date de sa publication, 1614. Mais Byrge a très probablement procédé d’une façon tout indépendante ; son idée, sensiblement moins avantageuse, n’exigeait que des calculs beaucoup plus simples. En tout cas, il ne semble pas qu’elle ait jamais été reprise. T.

BYRNE (William), graveur anglais, né à Londres en 1743, mort à Londres le 24 sept. 1805. H s’appliqua à la gravure de paysage et vint à Paris pour s’v perfectionner dans l’atelier d’Aliamet d’abord, dans celui de W’ille ensuite. Par une sérieuse élude de la nature, il parvint à en rendre avec bonheur les beautés pittoresques. Ses estampes les plus importantes sont d’après F. Zuccarelli, J. Bothe, Claude Lorrain, etc., exécutées généralement avec le concours de Bartolozzi pour les figures. L’excellence de son burin peut surtout être appréciée dans les planches des Antfquitiet of Grcat Itritain, gravées sur les dessins de Th. Ilearne (1786-1807, 2 vol. in-fol). Son fils, John Byrne (1786-1*47), pratiqua d’abord la gravure, et se livra ensuite exclusivement à la peinture de paysage à 1 aquarelle. — L’une de ses filles, Anne-Franres (1775-1837), fut peintre de fleurs distinguée ; une autre, Ltitia (1779-1849), montra un certain talent pour l’ean-ti (,, p_, #

BYROM (John), poète et sténographe anglais, né à ill Ccll, Broughton, près de Manchester, le J’ 1 lu. . tnorl i Iversall Cell le 26 sept. 176.’ !. D’une vieille famille du Lanrashire, il entra à seize ans à Trtnlty ■ lege (Université de Cambridge), et en sortit sans prend re de degré universitaire, a la suite d’un poème qui fil 3 ml pic bruit et de deux lettres sur les Songes, publiées UU le Sjiictator sous le pseudonyme de John Mi.idow. Après on voyage en France, il revint en Angleterre et épousa une de ses cousines malgré l’opposition de leurs parents qui b s laisscienl sans rosaouru». Pour subvenir aux ai do ménage il étudia la sténographie, appelée alors taehygraphie, et avec un ami de coUëge, Thomaa Sharp, inv.nta une méthode nouvelle qu’il se mu ; ( enseigner. La mort |mi sa position ir la

fortune passait sur la lète de son frère aîné ; nuis celui-ci tau* :i 17 in, il hérita de tes biens quilta l/m 1res pool le domaine paternel. ■ : .irra tout entier I b poéafc, sol avait été la passion & m vie.