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Chapitre iii
iéronyme dormait encore quand Himocrate et Épicyde, qui avaient débarqué
dès l’aube par le Trogilos, au
nord de la ville, firent leur entrée dans le palais.
Himocrate n’avait pas vieilli pendant ses années
d’exil ; c’était toujours le même soldat brûlé par le
soleil d’Afrique, aux prunelles claires dans un
visage basané, à l’allure froide et hardie. Quant à
Épicyde, il semblait avoir été fait avec les rebuts
de la personne de son frère ; petit et court, il avait
la physionomie neutre, le poil rare, un air de dis-