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Chapitre ii
ans le même moment, un peu plus loin,
sur les rives de l’Anapos, la fête se
propageait en gaieté ; là aussi, l’influence
radieuse du printemps exaltait
dans les poitrines la douceur de vivre.
Les petits soldats mercenaires, que
Marcellus emmenant ses légions avec
soi, avait laissés là pour tenir le blocus, ne songeaient
guère à autre chose qu’à se divertir. Ils
avaient enlevé leur armure et la tête coiffée d’un
casque qu’ils avaient tressé avec des plantes aqua-