Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1895.pdf/236

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Merci ! nécroman », cria-t-il bientôt, hors d’haleine. Et il giguait toujours.

« Oui-dà ! payez-moi d’abord mon vin, ricana le musicien. Vos agneaux d’or, s’il vous plaît, ou je vous mène, ainsi dansant, par les vallées et les bourgs, au pas d’arme de Marsannay !

— Tiens, — dit le chevalier, après avoir fouillé à son escarcelle, et détachant son cheval dont les rênes étaient passées au rameau d’un chêne — tiens ! et m’étrangle le diable si je bois jamais à la calebasse d’un vilain ! »