Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1920.djvu/103

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soie violette, sans obliquer un regard vers moi, sa postérité, qui étais couché dans son lit, son poudreux lit à baldaquin !

Et je remarquai avec effroi que ses yeux étaient vides, bien qu’il parût lire, — que ses lèvres étaient immobiles, bien que je l’entendisse prier, — que ses doigts étaient décharnés, bien qu’il scintillassent de pierreries !

Et je me demandais si je veillais ou si je dormais, — si c’étaient les pâleurs de la lune ou de Lucifer, — si c’était minuit ou le point du jour !

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ONDINE

Je croyais entendre

Une vague harmonie enchanter mon