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Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1920.djvu/186

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lui disais-je, sur les bois que parfument les roses ; jouons-nous dans la lumière et l’azur des cieux, oiseaux de l’air, et accompagnons le printemps voyageur. »

La mort me la ravit échevelée et livrée au sommeil d’un évanouissement, tandis que, retombé dans la vie, je tendais en vain les bras à l’ange qui s’envolait.

Oh ! si la mort eût tinté sur notre couche les noces du cercueil, cette sœur des anges m’eût fait monter aux cieux avec elle, ou je l’eusse entraînée avec moi aux enfers !

Délirantes joies