Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1920.djvu/200

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nuit, dès que la lumière blémira le ciel, cette carcasse s’envolera, enfourchée par une sorcière qui l’éperonnera de l’os pointu de son talon, la bise soufflant dans l’orgue de ses flancs caverneux.

Et s’il était à cette heure taciturne un oeil sans sommeil, ouvert dans quelque fosse du champ de repos, il se fermerait soudain, de peur de voir un spectre dans les étoiles.

Déjà la lune elle-même, clignant un oeil, ne luit plus de l’autre que pour éclairer comme une chandelle flottante ce chien, maigre vagabond, qui lape l’eau d’un étang.

Pièces détachées

Que vois-je remuer autour de ce gibet ? FAUST.

Ah ! ce que