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ET SES TRAVAUX

sens, doivent nécessairement augmenter de plus en plus l’erreur produite par la première, mais il ne me semble pas impossible que des réfractions contraires corrigent les inégalités… J’ai examiné dans ce but ce que l’on peut obtenir non-seulement avec des verres, mais par la réunion successive de divers milieux… Mais j’aurai peut-être une meilleure occasion de donner le résultat de mes travaux et de mes essais. »

Après quelques années de séjour à Cambridge, l’invasion de la peste ayant dispersé les écoliers de l’Université, Newton retourna pendant près de deux ans dans son petit domaine de Woolstrop. C’est là, dit-on, qu’il osa pour la première fois chercher à mesurer les forces qui gouvernent et entretiennent le mouvement des corps célestes.

La curiosité de Newton, aiguisée par l’étude et par la méditation, n’avait pu manquer de rencontrer ce grand problème ; et s’il faut même en croire une tradition fort vraisemblable, il y pensait toujours. Assis un jour dans son jardin, il vit une pomme se