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Avant-propos.


La correspondance suivante échangée entre Berzelius et Sir Humphry Davy embrasse la période de 1808 à 1825 et se compose de vingt-trois lettres, dont neuf de Berzelius et quatorze de Davy. Une des lettres de Berzelius est accompagnée en outre d’un appendice assez volumineux, intitulé « Observations faites en parcourant les Éléments de la Philosophie chimique », et contenant une critique détaillée du livre de Davy paru sous ce nom en 1812.

Tout ce que nous publions ici de la main de Berzelius est reproduit d’après les brouillons de ses lettres, trouvés parmi ses manuscrits qui sont conservés à la bibliothèque de l’Académie Royale des Sciences de Suède à Stockholm. Le nombre des lettres manquantes, dont les brouillons n’ont pu être retrouvés, ne semble être que de quatre ou cinq.

Quant aux lettres de Davy, la collection en paraît presque complète. Elles ont été réunies du vivant de Berzelius et reliées par ses soins avec les lettres de Berthollet, de Haüy, de Thénard et d’autres, formant un volume qui porte le titre Brefväxling III (Correspondance III), et qui appartient également à la bibliothèque de l’Académie des Sciences. Sur la feuille de garde qui précède cette partie de la correspondance, Berzelius a de sa propre main caractérisé comme suit son correspondant : « Humphry Davy, Pres. Roy. Soc. Le plus grand chimiste de son siècle. »

Parmi les lettres, une seule, autant que nous sachions, n’est pas inédite ; c’est la première, qui a été reproduite dans le livre Berzelius’ Werden und Wachsen 1779-1821 de H. G. Söderbaum, Leipzig 1899, p. 220 (Monographieen