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venus confondraient avec les catholiques) ; Sapho (très voluptueux) ; La petite paroisse ; Les femmes d’artiste ; Rose et Ninette (contre le divorce) ; Soutien de famille ; La Fédor (et sept autres fragments ; tableau de la vie et de la mort de la célèbre comédienne) ; ils ne sont pas tous inoffensifs, même pour les grandes personnes.


Mme Julia Daudet, femme d’Alphonse, née en 1847, a consacré sa plume élégante et fine aux joies, aux tendresses et aux « joliesses » de la famille. Parmi ses œuvres « artistes » et pittoresques, qui sont plutôt des entretiens que des romans, nous citons : L’enfance d’une parisienne ; Enfants et Mères ; Le livre d’une mère ; Impressions de nature ; Fragments d’un livre inédit (Impressions sur Paris) ; Miroirs et Mirages (nouvelles et études très sentimentales).


Ernest Daudet, frère aîné d’Alphonse, historien et romancier, né en 1837.

Producteur très fécond, écrivain doué tout à la fois d’une grande imagination et d’un grand savoir, il a publié, spécialement sur l’émigration, des ouvrages historiques qui lui ont valu en 1905 le prix Gobert : Coblentz ; Les Bourbons et la Russie ; Les Émigrés et le 18 fructidor ; etc…

Ses romans parus chez Perrin, Dentu, Plon, etc., ne sont pas tous à recommander : Aveux de femme (très malsain et très dangereux) ; Mademoiselle de Circé (enchanteresse qui séduit un policier et finit par se suicider) ; Les coulisses de la société parisienne (défilé de tableaux variés dont plusieurs sont scandaleux) ; Les reins cassés (contre les tripoteurs, pas pour tous) ; Le gendarme excommunié (et autres nouvelles dont deux inconvenantes) ; À l’entrée de la vie (une scène de libertinage, belles pages sur la vocation religieuse, ensemble bon) ; Vénitienne (belle histoire honnête) ; Don Rafaël (roman historique peu intéressant) ; Dra-