Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/299

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Madame la connétable ; Le roi Charlot ; Les chevaliers de la Croix-Blanche ; L’hôtellerie du prêtre Jean ; Le capitaine Gueule d’Acier ; Les gentilshommes de la cuiller ; Morogh à la hache ; La mitre et l’épée ; Philippe Monsieur (suspect au point de vue moral) ; Le maréchal de Montmayeur (suite du précédent).

Parmi ses romans de mœurs, Le Péché (roman psychologique où s’étale toute la hideur du vice, auquel Dieu seul peut remédier, à l’exclusion des épreuves les plus douloureuses) ne convient qu’aux grandes personnes[1]. Il en est de même des Contes ironiques et des Contes moqueurs. Quant à La princesse Gisèle qui a paru sous son nom et qu’il faut bien lui attribuer (bien que la dédicace porte la date du 15 juillet 1835), c’est un roman licencieux.

Les autres ouvrages peuvent être mis entre toutes les mains : Aubanon cinq liards ; Histoires à dormir debout (cinq récits intéressants ; peintures du vice trop saillantes) ; Les rois du pays d’or ; Scènes de la vie cléricale (très bien tracées) ; À bord du Mariotis ; Histoires cosmopolites ; Les mystères de Villeblanche ; La tour Griffe d’or ; Sous le soleil d’Afrique (recueil d’histoires) ; Légende des bords du lac d’Annecy ; L’enfance d’un saint ; Médaillons et camées ; Les premiers explorateurs au Soudan ; Contes à l’eau de rose.

Charles Buet est aussi l’auteur du Prêtre, drame tiré de son roman Le crime de Maltaverne, qui a été souvent représenté sur nos théâtres d’œuvres.


Fernán Caballero, pseudonyme de Cecilia Böhl de Faber, romancière espagnole (1797-1877), dont la vie fut très éprouvée et dont la mort fut pleurée dans toute la péninsule. Dans ses romans pleins de grâce et

  1. Il ne faudrait pourtant pas recommander ce livre comme lecture spirituelle aux victimes du péché ; elles seraient portées à conclure que la conversion est impossible, ou du moins trop difficile.