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ROMANS À PROSCRIRE

Tous ses romans ont été groupés sous le titre de Comédie humaine et répartis en différentes « scènes » (scènes de la vie privée, de province, parisienne, politique, de campagne). Ils reproduisent une grande variété de caractères (5.000 personnages) longuement décrits, d’une vérité saisissante, mais souvent exagérée par « la perspective de théâtre » ; ils abondent en descriptions et en inventaires et font jouer les premiers rôles à l’argent et aux femmes. En 1843, le journal La Sylphide représenta l’auteur, dans une caricature, déguisé en serpent tentateur de femmes.

Parmi ses 97 ouvrages, nous signalons seulement :

1o Ceux qui sont nommément condamnés par les décrets ecclésiastiques dont nous avons rappelé plus haut les dates : Le lis dans la vallée ; Physiologie du mariage ; Le livre mystique ; Les cent contes drôlatiques ; Nouveaux contes philosophiques ; Contes bruns ; L’Israëlite ; L’Excommunié ; Un grand homme de province à Paris ; Berthe la repentie, conte drôlatique ; Jane la Pâle ; Le vicaire des Ardennes ; La femme supérieure ; La maison Nucingen ; La torpille ; Le père Goriot ; Histoire des treize (Ferragus ; La duchesse de Langeais ; La fille aux yeux d’or) ; Splendeurs et misères des courtisanes ; Esther heureuse.

2o Quelques autres romans d’amour impur, qui tombent vraisemblablement sous la condamnation portée par l’Index en ces termes : Omnes fahulœ amatoriœ ; soit : La cousine Bette ; Honorine ; La femme vertueuse ; La femme abandonnée ; La femme de trente ans ; La fausse maîtresse ; Béatrix ; La grande Brétêche ; Le colonel Chabert ; Une passion dans le désert ; Contre-amour ; Sarrazine, etc.

3o Ses romans à peu près chastes, qui peuvent être lus par des personnes d’âge raisonnable : César Birotteau (drame commercial) ; La recherche de