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POÈTES D’AUJOURD’HUI

sovie), 1904. — Marius-Ary Leblond : La Poésie scientifique. Revue des Revues, décembre 1904. — Emile Michelet : R. Ghil. Méthode évolutive instrumentiste. Revue indépendante, mai 1889. — G. Moch : Le Calcul et la réalisation des auditions colorées. Revue scientifique, 20 août 1898. — Gaston Moreilhou : Un livre de M. René Ghil. Ecrits pour l’Art, nouv. série, juin 1905. — T. S. Perry : The Latest Literary Fashion in France. The Cosmopolitan (New-York), juillet 1892. — C.-M. Savarit : M. Mené Ghil. La Renaissance, 7 avril 1896. — Ch. Snabilié : [Un poème javanais en France]. Semarang-Courant (Java), 18 mars 1903 — F. Prick van Wely : [Java dans la Poésie française], Bataviaasch Nieuwsblad, 21 mars 1903. — E. Verhaeren : Articles. Art moderne (Bruxelles), 5 décembre 1886 et 24 avril 1887. — Paul Verlaine : René Ghil. Les Hommes d’aujourd’hui, n° 338. Paris, Vanier, s. d.

Iconographie :

Luque : Portrait-charge, dans Les Hommes d’aujourd’hui, n° 338. Paris Vanier. — Robuchon : Portrait à la plume, 1893 (reproduit dans Le Courrier français, 15 janvier 1893). — Couturier : Portrait à la plume, 1895 (reproduit dans le Don Juan, octobre 1895). — F. Vallolton : Masque, dan» Le IIe Livre des Masques. Paris, Soc. du Mercure de France, 1898. — F. Vezzani : Peinture, 1899 (appartient à M. René Ghil). — Marcel Lenoir : Portrait, fusain et peinture à l’huile, 1907. (Ces deux portraits appart. à M. René Ghil.)

SONNET

Mais leurs ventres, éclats de la nuit des Tonnerres !
Désuétude d’un grand heurt de prime cieux
Une aurore perdant le sens des chants hymnaires
Attire en souriant la vanité des Yeux.

Ah ! l’éparre profond d’ors extraordinaires
S’est apaisé léger en ondoiements nerveux,
Et ton vain charme humain dit que tu dégénères !
Antiquité du sein où s’épure le mieux.

Et par le voile aux plis trop onduleux, ces Femmes
Amoureuses du seul semblant d’épithalames
Vont irradier loin d’un soleil tentateur :

Pour n’avoir pas songé vers de hauts soirs de glaives
Que de leurs flancs pouvait naître le Rédempteur
Qui doit sortir des temps inconnus de nos rêves.
(1886.)