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PAUL SOUCHON

in-18. - Les Trois, .oiunn (le MoAHut ; uoii^i ^traduit, sous le pseudonyme de Henry Martel, avec . ri.ilatioriliou île Mécislas Golborg). Paris, O’iendorff, ia02, iu-18. — La Beauté de Paris, poèmes. Paris, Soc. du Mercure de France, 1904, in-18. — Phyllis. (ra^i5dieen cinq actes (représentée le 16 avril 1005, au TliôitrodesBouffiu-Parisiens). Paris, Soc. du Uereurede France, 1903, in-18. — Le Dieu noiivnau, Irajrédie en trois actes (représentée le 3 juin 1906, au Théâti-o auliil.i.’de la Nuture, k Champigny-U-Balaille). Paris, Soc. du. Mercure do France, 19ii6, iu-18.

Voyez en outre : Cluq villes) du Midi : Aix. Arles. Avlgnua. Orange-Nîmes. Pari », Ed. des Guides d’Art de • La Plume », io-19.

A CONSULTER. — Loiils Bertmiid : Paul fioKchon. Ija, Revue Provinciale (Toulouse), 15 juillet 1901. — François Carco : Paul Souchon. Le Thyrse (Bruxelles), novembre 1906. — Paul Delior : Paul Soucfiou. Poésie, (Castres), avril-juin 1907. — Oeor(les Le Gardonnol et Ch. Vellay ; La Littérature ronlemporai/ie (1905). Opinions dus Écrivains de ce tempt. Paris, Soc. du Mercure de Franco, 1906, in-18. — Martin laniy : Paul Souchon. Le Feu (Marseille), l" août 1907. — Emmanuel Signoret : Paul Souchon. Los Mois Doras (Aix-en-Provence), novembre-décembre 1896.

Iconographie :

t Michelet : MMaille (Salon das Artistes Français, 1004) ; Buatê ~>alon d’Automne, 1905).

L’HEURE DE MIDI

Éblouissante et dominant toutes les Heures, Voici venir la souveraine de midi. Au-devant de sa marche on ouvre les demeures ; Elle s’assied près du foyer qui resplendit.

C’est elle qui suspend l’essor de vos charrues, Ô laboureurs, et rend vos bœufs plus indolents, Et c’est elle qui fait, dans le calme des rues, S’échapper la vapeur des repas odorants.

Elle rayonne à votre bouche, au creux des verres, Et dans l’or bienfaisant du pain ; et sa clarté Se lève dans les yeux des enfants et des mères Quand son nom tout autour des tables est jeté.

Heure sainte, elle apporte au monde de la joie. Les champs ont retrouvé leur antique repos, El la profonde mer, où tout le ciel flamboie, Sur la roche a laissé mourir le bruit des flots.