Page:Bisson - Les Phénomènes dits de matérialisation.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

COMPTES RENDUS DES SEANCES 79

rintérieur du cabinet, mais n'arrive pas jusqu'aux rideaux. Une tête d'homme (profil), se présente et tait des efforts pour être bien vue ; elle s'approche du côté droit; sous son menton un amas blanc est réuni. Cette substance se déve- loppe et laisse apparaître une barbe noire. Le tout se résorbe à gauche du cabinet ; on peut voir l'apparition passer devant le médium, mais on ne peut dire comment elle s'est résor- bée. Lorsqu'elle réapparaît", on photographie. Après l'éclair du magnésium, le même visage se présente plus de vingt fois et si près de M""" B. que celle-ci peut l'embrasser. Elle déclare que le phénomène est peu formé, qu'il lui est impos- sible d'en discerner les traits. Le médium est visible pen- dant l'apparition du visage. On prend une deuxième photo- graphie ^ ; le médium se plaint. Quelques phénomènes de substance blanche se montrent encore, mais, les forces étant épuisées, on termine la séance (fig. /\8 et 49)-

22 novembre 191 1 ^.

Pendant le dîner, le médium se plaint de battements de cœur. Il supporte mal l'attente forcée pendant laquelle on le contrôle : il tombe immédiatement endormi.

Des tètes apparaissent avant que les rideaux ne se soient refermés ; l'une se plaque sur le côté droit du visage du médium ; on veut photographier, mais le magnésium ne s'en- flamme pas ; le D'" de Sch. ne s'explique pas pourquoi et cherche en vain. Pendant que M™® B. veille sur le médium afin de laisser celui-ci dans le même état psychique, Eva s'écrie : c'est le contact qui n'est pas bien mis. Le docteur constate et s'aperçoit de la vérité de l'exclamation. Les manifestations recommencent et, la tête apparaissant à nou- veau, on photographie immédiatement (fig. 5o et 5 ^. Après l'éclair du magnésium, le visage se présente entre les ri-

I. Photographies prises par le D' de Schrenck, développées par Barcnue.

u. Mèiues assistants.

3. Photographie prise parle D de Schrenck, développée parBarenne.

�� �