DES PHENOMENES
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��surgir brusquement des rideaux, arriver jusqu'aux assis- tants, ou donner rinq:)ressioii de sortir du sol et de monter dans le cabinet. I.es bras sont rarement modelés ; le plus souvent, ils se présentent comme des bras de squelette, recouverts de substance. Le phénomène dispa- raît toujours avec une rapidité extrême ; parfois, il donne l'impression de se résorber en Eva ; d'autres fois, il semble rentrer dans le sol, ou bien même s'envoler. Si on Téclaire brutalement à la lumière blanche, on doit se contenter de constater sa disparition totale avant qu'on ait eu le temps de se demander comment la chose a pu se faire '. Les manifestations peuvent résister un peu à la lumière rouge, mais plus difficilement à la lumière blanche.
Si l'on étudie avec soin les photographies, on consta- tera que la matière a presque toujours besoin d'un point d'appui: soit contre le médium, soit près des rideaux. On a pu voir, il est vrai, des formes évoluer dans le cabinet, des mains remuer et se montrer sans aucun lien apparent les rattachant, soit à Eva, soit aux rideaiix ; mais rien ne prouve que ces formes n'étaient pas en com- munication avec le médium par de la substance invisible pour nous.
Le i^"" avril T913, Eva éclaire directement le phénomène curieux d'un doigt gros et semblant modelé, suspendu et attaché par de la substance : ce doigt apparaît d'abord seul au milieu des genoux du médium, sur son sarrau : il remue (fig. i54). Le phénomène a pu être suivi de très près. Le 9 mai 1913, un jet de substance, venant de la bouche d'Eva, tombe sur elle après avoir traversé le tulle
I. Il est possible d'écliiii-ei- les phénomènes à la lumière blanche, mais seulement si Ton procède avec douceur et sans brusquerie.
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