Page:Bisson - Les Phénomènes dits de matérialisation.djvu/372

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

2i)i LES PHENOMENES DITS DE MATERIALISATION

reils en même temps. Les procédés, soit de la double exposition, soit de la retouche sont incompatibles avec l'exposé des conditions ci-dessus résumé.

Admettre d'autre part la possibilité du truquage fait après la prise de la photographie serait se heurter aux mêmes objections. Il serait impossible, et j'insiste la- dessus, au moyen de retouches, de reproduire les diffé- rents objets avec la précision de la photographie; d'autre part, une double exposition exigerait une condition encore plus impossible : le repérage exact de tous les objets, et de la position du médium de manière à placer chaque chose dans des situations absolument identiques, dans tous les plans.

Au surplus les plaques sont mises dans les châssis et développées par des photographes professionnels, dont nous indiquons les noms au-dessous des épreuves ; il serait donc facile de se renseigner.

Il faut reconnaître malgré tout que les phénomènes ont parfois un caractère équivoque souvent signalé déjà : ombres fausses, apparences de dess'ins, semblant de déchirures, impressions de plis ou de papier, absence de modelé dans beaucoup d'épreuves. Nous devons le cons- tater et nous en étonner ; nous renvoyons le lecteur aux observations semblables qui ont été fréquemment faites.

Certes, cette apparence suspecte est déconcertante et elle est faite pour surprendre ceux qui sont arrivés à avoir la conviction de l'authenticité du phénomène. Il y a là un problème du plus haut intérêt, car il soulève des difficultés dont certains éléments sont accessibles à la discussion.

Examinons quelques-unes des photographies obtenues, en les étudiant au point de vue spécial de la fraude.

�� �