Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/106

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J’ai dîné chez elle il y a huit jours. J’avais presque envie d’aborder la question, mais, je sens que j’aurai une promesse, et puis rien. Le manque de spécialité est un obstacle grave. Ce pauvre garçon me fait réellement peine, car sa situation est déplorable… Hélas ! Si j’étais ministre !

Mignon est un succès d’argent. Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé le temps d’aller l’entendre.— On répète Roméo. Freischütz fait de l’argent. Il n’y a d’autre cascade dans le théâtre que la direction. À bientôt.

Je vous aime de tout mon cœur.

Décembre 1866.

À la hâte, cher ami. J’écris à G. de venir dîner avec moi. Je vais le tâter et voir ce qui en est. Les lettres de son tuteur sont déplorables. J’ai lu la dernière : « Il faut songer à me soulager de ce que je fais pour toi ! … Un tel dîne à 85 c. » … et autres indélicatesses du même genre. C’est effacer d’un trait tout ce qu’il a pu faire pour notre ami. (Entre nous). Vrai,