Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/114

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Je vous renverrai poste par poste en vous indiquant la fugue à faire. À bientôt donc.

Votre ami.

Février 1867.

Enfin ! … Je puis vous écrire ! … En vérité, je mène une existence insensée. Jugez-en : presque tous les jours, je vais chez Carvalho, puis chez Saint-Georges, du Châtelet à la rue…[1] ; tous les jours, je dîne en ville ; je n’ai pas encore le moyen de me passer de certaines relations ; tous les jours, j’ai des leçons ; j’ai à diriger la publication de Mignon, réduire la partition piano solo,

  1. Mot illisible, Trévise, probablement. Saint-Georges y logeait en 1849, au numéro 6. Voir une lettre de Berlioz dans sa Correspondance inédite, deuxième édition, p. 176.