Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/130

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On annonce trois concours :

Opéra : concours pour trois actes.

Opéra-Comique : idem.

Théâtre-Lyrique : idem pour quatre actes.

Je ne sais quelles seront les conditions. Probablement mes deux ouvrages du Lyrique m’interdiront celui de la place du Châtelet. En tout cas, si je concours, hors vous et Guiraud personne ne le saura, et on ne reconnaîtra pas ma copie.

Enfin le piano est monté ! … Mon Dieu, lorsqu’il est si difficile de changer un meuble de place, on comprend la lenteur du progrès philosophique et social ! Ce coup d’État vous promet un travail tranquille et fructueux.

Cher ami, il est deux heures du matin. Je suis éreinté. Je vous embrasse. À bientôt, et toujours votre ami de tout cœur.

J’ai vu G. l’autre jour. Il m’a paru beaucoup plus content.

Juillet 1867.

Mon cher ami,

Je suis tellement accablé de besogne que vous me pardonnerez, j’espère, le laconisme de ce billet.