Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/52

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et la romance de Nadir :

Je crois entendre encore
Caché sous les palmiers…

au deuxième acte, le chœur chanté dans la coulisse :

L’ombre descend des cieux…

puis, la cavatine de Leïla :

Me voilà seule dans la nuit…

au troisième acte, enfin, l’air de Zurga :

L’orage s’est calmé….

Quant à tout le reste, cela ne valait pas qu’on s’y arrêtât, et ne méritait que l’oubli. Ce jugement était prononcé avec une telle conviction que je me laissai influencer. Je l’adoptai sur la parole du maître, et je suis demeuré longtemps sans le modifier. Plus tard, je rouvris la partition, je la jouai d’un bout à l’autre, et je compris alors que Bizet avait été trop sévère, et que j’avais eu tort d’accepter trop facilement son appréciation. Sans doute, on trouve ça et là dans les Pêcheurs de Perles des imperfections,