Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/79

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Enfin, il faut travailler là-dessus. Je ne me sers pas des paroles pour composer ; je ne trouverais pas une note !

Gounod, officier de la Légion d’honneur. À bientôt, je vous embrasse de tout mon cœur.

À G., mille amitiés.

Votre ami.

Septembre 1866.

Cher ami,

J’ai été bien long à vous répondre. Mon temps est dévoré par le travail. Mes 320 pages d’épreuves sont corrigées et remplacées par d’autres ; il n’y a pas de fin ! J’ai terminé le premier acte de la Jolie Fille. À propos du roman de Walter Scott, il faut que je vous avoue mon hérésie. Je le trouve détestable. Entendons-nous : c’est un détestable roman, mais c’est un livre excellent. M. Ponrail du Tesson, chevalier de la L. d’h., arrivera peut-être à faire un bon roman, mais il ne fera jamais que des livres méprisables. Vous me comprenez : je veux seulement excuser Saint-Georges