Page:Blanc - Histoire de la révolution française, 1878, tome 4.djvu/404

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
CHAPITRE VIII.
LA QUTNZAINE DES COMPLOTS (1789).
Le peuple au désespoir ; sa sublime confiance. — La mère du pauvre. —

Ayons le roi, nous aurons du pain. — Les femmes aiment le roi ; elles maudissent la reine. — Marie-Antoinette à la veille des 5 et 6 octobre. — La ville et le château, à Versailles. — Bruits de complots ; voyage à Metz projeté ; lettre du comte d’Estaing à la reine. — Réalité des complots de la cour ; complots en sens inverse. — Mot cynique de Mirabeau ; il prévient Blaizot de ce qui doit arriver. — Conciliabule secret tenu chez Malouet ; projet de retraite à Tours abandonné. — Le régiment de Flandre appelé à Versailles : ténébreuses menées ; rôle double du comte d’Estaing. — La bénédiction des drapeaux. — Mounier accusé indirectement par Mirabeau de vénalité. — — Le régiment de Flandre à Versailles. — Alarmes du peuple à Versailles et à Paris. — Menaçants préparatifs de la cour. — Le repas des gardes. — Triomphe funéraire. — Folles provocations de la cour. — Histoire des cocardes blanches et noires. — Colère du peuple, redoublée par la famine. — Admirable instinct des

femmes du peuple ; « Allons chercher le roi. » 
 46
CHAPITRE IX.
LES FEMMES A VERSAILLES (1789).

{{table|titre= Le peuple calomnié par l’histoire. — À Versailles ! du pain ! — Les femmes à l’hôtel de ville dans la matinée du 5 octobre. — Leur haine pour ceux de la commune ; leur compatissante bonté. — Marche du faubourg Saint-Antoine. — L’abbé Lefebvre sauvé. — L’huissier Maillard et Derminy. — Départ des femmes pour Versailles ; la vérité sur cette expédition. — Étrange ascendant de Maillard. — La Fayette sur la place de Grève. — Belle harangue d’un soldat. — Les femmes à Sèvres ; huit pains pour dix mille personnes. — Louis XVI à la porte de Châtillon ; journal de chasse, interrompu par les événements. — La reine dans la grotte de Trianon. — La sanction royale à demi refusée à la déclaration des droits. — Scène violente dans l’assemblée ; rudes paroles de Robespierre ; attitude du jeune duc de Chartres (depuis Louis-Philippe) ; il demande qu’on mette ceux du côté droit à la lanterne ; mot terrible de Mirabeau ; voix des tribunes : La reine comme une autre, si elle est coupable ! — Mirabeau derrière le fauteuil de Mounier. — Arrivée des femmes à Versailles. — Plan proposé par le comte de Saint-Priest. — Dispositions véritables de Marie-Antoinette ; déclaration du valet de chambre Thierry. — Maillard dans l’Assemblée nationale ; comme quoi lé pain était à trois francs douze sous les quatre livres. — Députation envoyée au roi. — Le faubourg Saint-Antoine à Versailles ; la foule. — Pierrette Ghabry buvant dans le grand gobelet d’or de Louis XVI. — Trait de paternelle bonté. — Amour et enthousiasme des femmes pour Louis XVI. — Retour de Maillard à Paris. — Théroigne de Méricourt au milieu du régiment de Flandre. — Premières gouttes de sang versées. — Rôles de d’Estaing, de Gouvernet, de Lecointre. — La municipalité et les groupes affamés. L’intérieur du château. — Françoise Rolin et M. de Saint-Priest. — Rixe sanglante. — Mme Necker et Mme de Staël dans la chambre de Louis XIV. — Avis contraires de M. de Saint-Priest et de Necker, sur la nécessité de fuir. — Irrésolution de Louis XVI ; irrésolution de Marie-Antoinette. — Voitures